Os livros sobre os «Anjos» multiplicam-se nos nossos dias e são numerosos os cristãos que se deixam apanhar por eles. "Ces ouvrages sont censés nous permettre de découvrir le nom de notre «Ange gardien» personnel, les jours où nous pouvons le contacter ; les «Anges planétaires» plus particulièrement actifs chaque jour de la semaine et même chaque heure du jour ; les «Archanges», leur nom, leur mission et les rituels et oraisons qui permettent de les invoquer ; etc. Les quelques lignes tirées de l’ouvrage de «Haziel» devraient définitivement lever toute ambigüité quant à la nature de ces soi-disant «Anges gardiens», puisqu’ils sont explicitement identifiés à des entités du monde astral.
C’est dire qu’ils n’ont pas grand-chose à voir avec les purs Esprits dont parle la tradition judéo-chrétienne. Il s’agit ni plus ni moins des mêmes entités qui volent au secours du magicien en quête de pouvoirs, ou du «spiritualiste» cherchant à entrer en contact avec des âmes défuntes (spiritisme). Nous en voulons pour preuve le rituel d’invocation, qu’il s’agit d’accomplir en bonne et due forme, comme il se doit dans toute pratique occulte. La formule à réciter, l’attitude corporelle, l’engagement solennel oral ou écrit, la répétition à date et heure fixe : rien n’y manque. Nous avons même trouvé sous la plume d’autres auteurs, des rituels d’incantation précisant tous les « ingrédients » nécessaires pour que l’Ange invoqué se manifeste sensiblement : bougies de couleur spécifique en nombre précis, encens particulier, sceau de Salomon, pierres spécialement choisie, gestes à accomplir et paroles à prononcer en direction des quatre points cardinaux, etc. Il s’agit donc ni plus ni moins d’une séance de magie, impliquant l’invocation d’esprits du monde astral, qui profitent de notre crédulité pour se lier à nous et nous aliéner à leur service.
Pour ceux qui préfèrent écrire qu’invoquer, vous pouvez même trouver des ouvrages vous enseignant le «script angélique». Vous apprendrez que les «Anges» ont leur propre langage, qui ressemble à l’hébreu sans y être tout à fait identique. Il existe plusieurs versions de l’alphabet utilisé pour écrire ce langage, le plus simple étant le «thébain». Un dernier renseignement qui ne peut que nous réjouir : nous n’aurions pas un, mais trois «Anges gardiens» : l’«Ange gardien» physique, émotionnel, et spirituel. Anthropologie occulte oblige : un pour chaque corps : physique, astral et mental (spirituel). A chacun correspond une couleur, un encens, une planète, etc. : la règle de correspondance vaut aussi pour les Anges. La référence incontournable pour la doctrine des «Anges» est la Kabbale, tintée d’hermétisme ou d’autres références ésotériques selon la sensibilité de l’auteur que vous consultez. Vous trouverez même dans les librairies spécialisées des «cartes guides d’inspiration sacrée» vous permettant de dialoguer avec votre «Ange» ; leur utilisation ressemble à celle d’un jeu de Tarot.
On comprend la sagesse de l’Eglise qui a demandé explicitement que les chrétiens limitent leur dévotion angélique aux Anges reconnus par la Tradition et célébrés par la liturgie: les Archanges Michaël, Gabriel et Raphaël dont parle la Bible, et les Anges gardiens dont parle Jésus : non pas des entités (plus qu’ambigües!) du monde astral, mais de purs esprits qui «voient sans cesse la face du Père qui est aux cieux» (Mt 18, 10).
C’est dire qu’ils n’ont pas grand-chose à voir avec les purs Esprits dont parle la tradition judéo-chrétienne. Il s’agit ni plus ni moins des mêmes entités qui volent au secours du magicien en quête de pouvoirs, ou du «spiritualiste» cherchant à entrer en contact avec des âmes défuntes (spiritisme). Nous en voulons pour preuve le rituel d’invocation, qu’il s’agit d’accomplir en bonne et due forme, comme il se doit dans toute pratique occulte. La formule à réciter, l’attitude corporelle, l’engagement solennel oral ou écrit, la répétition à date et heure fixe : rien n’y manque. Nous avons même trouvé sous la plume d’autres auteurs, des rituels d’incantation précisant tous les « ingrédients » nécessaires pour que l’Ange invoqué se manifeste sensiblement : bougies de couleur spécifique en nombre précis, encens particulier, sceau de Salomon, pierres spécialement choisie, gestes à accomplir et paroles à prononcer en direction des quatre points cardinaux, etc. Il s’agit donc ni plus ni moins d’une séance de magie, impliquant l’invocation d’esprits du monde astral, qui profitent de notre crédulité pour se lier à nous et nous aliéner à leur service.
Pour ceux qui préfèrent écrire qu’invoquer, vous pouvez même trouver des ouvrages vous enseignant le «script angélique». Vous apprendrez que les «Anges» ont leur propre langage, qui ressemble à l’hébreu sans y être tout à fait identique. Il existe plusieurs versions de l’alphabet utilisé pour écrire ce langage, le plus simple étant le «thébain». Un dernier renseignement qui ne peut que nous réjouir : nous n’aurions pas un, mais trois «Anges gardiens» : l’«Ange gardien» physique, émotionnel, et spirituel. Anthropologie occulte oblige : un pour chaque corps : physique, astral et mental (spirituel). A chacun correspond une couleur, un encens, une planète, etc. : la règle de correspondance vaut aussi pour les Anges. La référence incontournable pour la doctrine des «Anges» est la Kabbale, tintée d’hermétisme ou d’autres références ésotériques selon la sensibilité de l’auteur que vous consultez. Vous trouverez même dans les librairies spécialisées des «cartes guides d’inspiration sacrée» vous permettant de dialoguer avec votre «Ange» ; leur utilisation ressemble à celle d’un jeu de Tarot.
On comprend la sagesse de l’Eglise qui a demandé explicitement que les chrétiens limitent leur dévotion angélique aux Anges reconnus par la Tradition et célébrés par la liturgie: les Archanges Michaël, Gabriel et Raphaël dont parle la Bible, et les Anges gardiens dont parle Jésus : non pas des entités (plus qu’ambigües!) du monde astral, mais de purs esprits qui «voient sans cesse la face du Père qui est aux cieux» (Mt 18, 10).
Père Joseph-Marie Verlinde
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2.2.1. Encantamento: deve haver um anjo
Um dos elementos mais comuns da espiritualidade da Nova Era é a fascinação pelas manifestações extraordinárias e em particular pelos seres paranormais. As pessoas reconhecidas como médiuns asseguram que sua personalidade é possuída por outra entidade durante o transe, um fenômeno da Nova Era conhecido como “channeling” (canalização), no qual o médium pode perder o controle de seu corpo e de suas faculdades. Algumas pessoas que foram testemunhas destes acontecimentos não duvidariam em admitir que as manifestações são efetivamente espirituais, porém não procedem de Deus, apesar da linguagem de amor e luz que se costuma usar quase sempre. Provavelmente seja mais correto referir-se a isto como a uma forma contemporânea de espiritismo, mais que a uma espiritualidade em sentido estrito. Outros amigos e conselheiros do mundo do espírito são os anjos (que se converteram em centro de um novo negócio de livros e imagens). Quando na Nova Era se fala de anjos, se faz de maneira pouco sistemática, pois as distinções neste âmbito nem sempre se consideram úteis, sobretudo se são demasiado precisas, já que “há muitos níveis de guias, entidades, energias e seres em cada oitava do universo... Estão ali para que os escolhas e elejas segundo os teus próprios mecanismos de atração–repulsão”[Cf. Chris Griscom, Ecstasy is a New Frequency: Teachings of the Light Institute, New York, (Simon & Schuster) 1987, p. 82]. Estes seres espirituais às vezes são invocados de maneira “não religiosa” como uma ajuda para o relaxamento, com vista a melhorar a tomada de decisões e o controle da própria vida pessoal e profissional. Outra experiência da Nova Era, que asseguram possuir alguns que se auto-definem como “místicos”, consiste na fusão com alguns espíritos que ensinam através de pessoas concretas. Alguns espíritos da natureza são descritos como energias poderosas que existem no mundo natural e também nos “níveis interiores”: Isto é, aqueles aos quais se acede mediante o uso de rituais, drogas e outras técnicas para alcançar estados de consciência alterados. Está claro que, ao menos em teoria, a Nova Era muitas vezes não reconhece nenhuma autoridade espiritual além da experiência pessoal interior.
In: Pontifício Conselho Cultural e Pontifício Conselho para o Diálogo Inter-religioso - Jesus Cristo portador da água viva. Uma reflexão cristã sobre a "New Age". http://www.itf.org.br/index.php?pg=conteudo&revistaid=8&fasciculoid=89&sumarioid=1346 = Instituto Teológico Franciscano (publicação parcial on-line, em português, no Brasil). O original é inglês. Edição portuguesa total, impressa: Paulinas, Março de 2003.
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